Serafino Malaguarnera - Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute à Bruxelles

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Schéma L

 

Lacan introduit ce schéma lors de la leçon du 25 mai 1955, qui est la dix-neuvième du séminaire II. Cette leçon est aussi le moment d’entrée en scène du grand Autre. Ce quadripole décrit la relation imaginaire entre le semblable et le Moi comme un obstacle qui s’interpose entre le sujet qui parle et le lieu de la vérité, le lieu du grand Autre d’où son propre message adressé au semblable lui parvient comme inversé. C’est le lieu d’où lui arrive que « tu est ma femme » signifie « je suis ton mari » ou que « tu es mon maître » signifie « je suis ton élève ».

Ce schéma décrit aussi le déroulement du stade du miroir. Le sujet, S sur le schéma, est le sujet dans son incomplétude. Dans un premier temps logique, mais aussi chronologique, le sujet indéterminé se reconnaît et s’identifie à l’image spéculaire de son propre corps qui est perçu au début comme un autre. Suite à cette identification, cet autre est perçu comme « moi ». Les vecteurs vont donc de S à l’autre (appelé aussi a’) et de l’autre au moi (appelé aussi «a).

 


Cette reconnaissance et cette identification sont possible grâce à l’intervention de la nomination – tu es un tel – de la part des personnes qui s’occupent de l’enfant. La nomination ne se limite pas à plaquer un nom sur une image, mais l’insère auprès d’autres mots ( nous procédons pas à pas, Lacan ne parle pas encore de signifiant) qui le signifie : tu es le fils d’un tel, le neveu d’un tel, etc. Cette nomination ne coïncide donc pas avec une personne, mais plutôt avec un réseau de symboles que Lacan nomme grand Autre. Les vecteurs vont du grand Autre au sujet, parce qu’il le détermine auprès d’autres symboles, et du grand Autre au moi, parce qu’il lui permet de se nommer – c’est moi, un tel.

 

 

 

 

Lacan met en pointiller une partie du vecteur qui va du grand Autre au petit autre parce que le sujet ne perçoit pas d’une manière consciente les messages qui proviennent du grand Autre ; il perçoit seulement les effets. Ainsi, face au miroir, l’enfant peut se dire «  c’est moi, un tel » par ce qu’il aura une confirmation du grand Autre qui lui renvoie son message sous une forme inversée « c’est bien toi, le tel ». Bien que l’enfant ne perçoive pas ce message sous la forme inversée d’une manière consciente, il accuse néanmoins les effets qui se traduisent en une garantie : cette vérité qui s’énonce par un « c’est moi, un tel » est garantie par l’Autre.
 


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Serge Leclaire


 


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